Les grèves et arrêts de travail récurrents ont eu d’importantes conséquences économiques et ont miné la confiance internationale envers la fiabilité du Canada comme partenaire commercial. De 2023 à 2024, on a observé une forte hausse des arrêts de travail dans le secteur des transports, avec 62 incidents. Ces interruptions ont entraîné 230 000 journées de travail perdues en 2023 et 1,3 million en 2024 — le nombre le plus élevé de journées-personnes perdues dans ce secteur depuis 1966.
Les arrêts de travail perturbent ce flux et entraînent des pertes importantes : les entreprises subissent des retards et des contrats perdus, les producteurs font face à des pressions liées à l’entreposage et à l’approvisionnement, et les travailleurs doivent composer avec des heures réduites et l’incertitude. Les interruptions répétées minent la confiance envers le Canada comme endroit fiable pour investir, commercer et opérer, ce qui affaiblit notre compétitivité sur la scène mondiale.
Les gouvernements successifs ont reconnu le rôle essentiel des chaînes d’approvisionnement dans l’économie canadienne en rétablissant les services lors d’arrêts de travail, mais les délais politiques rendent ces interventions imprévisibles. Le Canada a besoin d’une approche plus efficace — une approche qui respecte la négociation collective tout en protégeant l’intérêt public.
Une économie forte repose sur un mouvement fiable. Il est temps d’instaurer un système qui fonctionne pour les travailleurs, pour les entreprises et pour l’ensemble des Canadiens.